Après les vieux, les jeunes. Tout le monde aimait Pina Bausch et tout le monde avait bien raison. J’ai bien aimé moi-même la bande annonce de ces « Rêves dansants »… mais on n’y voit guère le spectacle, finalement. Pina a dû pinailler, ne pas accepter de trop en montrer parce que ça n’en valait peut-être pas la peine(?). Et puis elle était très malade (elle est même morte depuis, c'est dire), donc on ne la voit pas au travail, ce sont ses danseuses qui dirigent les répétitions.
Sinon, le côté jeune Allemagne multiculturelle est forcément touchant - les parcours personnels de certains jeunes que l’on découvre dans « Les Rêves dansants » sont terribles, inscrits au fer rouge de l’histoire récente des conflits européens. Parce que sinon, hein, ça serait quoi l’Allemagne?* Des joueurs de foot au jeu stéréotypé, très physique et très -très- efficace(exception faite du prodige issu de l’immigration Turque, Özil, magique et efficace, c’est ça de l’intégration réussie), une économie à la santé insolente, aux exportations records, Angela Merkel et, pour finir, cet excellent groupe à la musique vaporeuse, Erdmöbel !
Je reste quand même un peu circonspect, parce que, quand même, ça ne fait pas un « spectacle » de cinéma, tout juste un petit docu de vendredi soir à la télé, pour changer un peu de Thalassa. Ah, comme j’aurais aimé partager l’enthousiasme de Marie M., à lire ici.
No comments:
Post a Comment